Héloïse Kling

En septembre 2025, nous vous présentons Héloïse Kling, issue de la formation initiale en 2025. Aujourd’hui Chargée de projet international et territorial au Centre Pompidou pour 3 ans, Héloïse est passionnée notamment par l’art contemporain et l’édition.

Pourquoi avoir choisi le master Management des Organisations Culturelles ?

Après une licence en gestion à l’université Paris-Dauphine, j’ai souhaité m’orienter vers la gestion de projets culturels, et j’ai ainsi commencé un autre master intitulé Arts & Creative Industries Management à KEDGE Business School. Pendant mon année de césure, j’ai effectué un premier stage dans le milieu de l’art numérique, puis un second au Centre Pompidou, qui m’ont confortée dans mon appétence pour la gestion dans le domaine culturel. J’ai donc souhaité poursuivre cette spécialisation en intégrant le Master Management des Organisations Culturelles (MOC) de l’Université Paris-Dauphine.

Quel a été l’impact de cette formation sur votre parcours professionnel ?

Cette formation pluridisciplinaire m’a permis de développer des compétences dans de nombreux domaines de la gestion culturelle, allant du mécénat et de la gestion de projet, au droit d’auteur et aux politiques culturelles… En plus de cela, le Master nous donne l’opportunité de mettre en pratique toutes les notions étudiées à travers un projet porté par notre association de filière, le Prix Dauphine pour l’Art Contemporain (PDAC). Chaque année, ce Prix récompense les binômes artistes-curateur⸱ices et donne lieu à un exposition accompagnée d’une programmation vivante. Cette année, j’ai eu la chance de co-présider l’association et d’être coordinatrice générale de l’événement, ce qui m’a menée à superviser l’ensemble du projet et donc, d’appliquer tous les enseignements de la formation dans un cas concret !

Pour moi, le + de ce master, c’est donc de combiner à la fois un enseignement théorique et pluridisciplinaire, et une mise en situation concrète à travers des projets passionnants co-construits par les étudiant⸱es.

Pouvez-vous nous confier 3 compétences incontournables pour exercer votre métier ?

Je dirais que la première compétence indispensable dans la gestion d’un projet culturel quel qu’il soit est l’organisation. En coordonnant l’édition 2025 du PDAC, j’ai été amenée à superviser différents pôles investis de différentes missions, et pour ce faire, il est primordial de savoir garder un œil sur l’ensemble du projet en mettant en place des outils adaptés et de bonnes méthodes de travail, comme des calendriers partagés et des points d’étape réguliers.

Ensuite, il ne faut pas sous-estimer l’importance du travail en équipe, qui permet de mutualiser les connaissances pour être plus efficaces collectivement, et de générer de nouvelles idées plus créatives. Mais cela demande aussi de savoir bien définir la répartition des tâches, pour que chacun⸱e puisse contribuer au projet en fonction de ses intérêts et de ses compétences, et surtout, de renforcer la communication entre les tous les membres pour que l’apport de chacun⸱e soit reconnu !

Ce qui m’amène au troisième point : la curiosité intellectuelle et l’ouverture d’esprit sont pour moi des facteurs clés dans tout projet. Même s’il est important de garder une ligne directrice cohérente, être à l’écoute de nouvelles idées et d’autres manières de fonctionner est toujours intéressant et permet de se remettre en question pour s’améliorer constamment !

Qu’envisagez-vous pour poursuivre votre parcours professionnel après le Master MOC ?

J’ai commencé en mars 2025 un CDD pour 3 ans au Centre Pompidou en tant que Chargée de projet international et territorial. Au sein des Editions, j’effectue un travail de coordination éditoriale sur des catalogues d’expositions hors-les-murs pendant la fermeture du musée, et je participe à des missions de conseil en ingénierie culturelle sur les questions liées aux éditions et aux produits dérivés. Etant très intéressée par la question internationale, c’est une occasion parfaite pour moi de travailler avec des partenaires dans plusieurs pays et de comprendre les différents modèles qui existent dans d’autres institutions. En plus de cela, c’est un poste qui est à la croisée de deux mondes qui me passionnent, l’art contemporain et l’édition, et qui me permet d’apprendre de nouvelles compétences dans ces deux milieux professionnels.