Mathilde Jomain

Tous les mois, Dauphine Culture met en lumière le parcours, le projet, ou la structure d’ancien.ne.s de notre réseau. En avril, venez rencontrer Mathilde Jomain (FI 2006),  fondatrice de Elskan.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Pourquoi avoir choisi le master Management des Organisations Culturelles ?

J’ai choisi le Master de Management des Organisations Culturelles en raison de sa réputation. J’avais pu prendre la mesure, au cours d’échanges avec d’anciens étudiants, de l’excellence des enseignements qui y étaient dispensés. Le cursus me semblait concret avec des modules très complémentaires les uns aux autres. J’aimais aussi l’idée d’un master certes lié à la culture, mais au sein duquel on ne craint pas les chiffres !

 

  •  Quel a été l’impact de cette formation sur votre parcours professionnel ?

Je suis sortie du Master équipée des outils nécessaires pour concevoir des projets événementiels de grande envergure, en particulier dans des départements de médiation culturelle des musées, où ces compétences étaient recherchées. Cette maîtrise approfondie du secteur et cette approche managériale ont grandement contribué à mon insertion professionnelle et m’accompagnent toujours aujourd’hui, alors que j’ai fondé ma propre structure. Sans oublier l’opportunité inestimable de rejoindre un réseau talentueux, bienveillant et solidaire, offerte par ce master.

 

  • Pouvez-vous nous parler du poste que vous occupez actuellement ?

Je suis la dirigeante d’une société qui s’appelle Elskan et qui propose :

    • Des programmations visuelles, gustatives et sonores. J’ai par exemple imaginé, cette année, un cycle de visites arts et vins pour le musée du Louvre
    • Du conseil, de l’ingénierie culturelle. À ce titre, j’accompagne en ce moment la Cité Internationale de la Gastronomie et du vin de Dijon dans la structuration de son offre de médiation
    • De la formation. J’interviens au sein de diverses formations avec des enseignements autour des dimensions culturelles de la gastronomie et du vin. Je suis aussi coach métier.

Je m’occupe également de la vie de mon entreprise avec tout ce que cela implique : gestion, relations commerciales, communication… J’apprends tout le temps !

 

  • Pourquoi avoir choisi de fonder de Elskan et quelles en sont les particularités ?

J’ai choisi de fonder cette structure pour me concentrer sur la gastronomie et le vin, des sujets aujourd’hui encore sous-valorisés en tant que disciplines culturelles.

Sur la forme, j’avais envie de pouvoir mener de front plusieurs activités (programmation, conseil, formation) complémentaires les unes aux autres et créer une entreprise permet de faire cela.

Je travaille la gastronomie et le vin comme des patrimoines culturels immatériels avec l’ambition de les rendre accessibles aux publics les plus larges. Comme trop de disciplines culturelles, la gastronomie et le vin souffrent d’une image élitiste que je souhaite faire tomber à travers mes différentes missions. Dès que j’en ai l’occasion, je mets enfin avant le travail des femmes dans ces secteurs, et toutes celles et ceux qui œuvrent dans le respect de l’environnement.

 

  • Pouvez-vous nous confier 3 compétences incontournables pour exercer votre métier ?

Je pense que la curiosité est la qualité la plus importante à cultiver. C’est en étant curieux que l’on peut comprendre les évolutions sociétales, les attentes des publics et les besoins du secteur.

Il est également important de faire preuve de créativité pour trouver des solutions au quotidien, s’adapter en permanence. Enfin, je pense qu’il faut le plus possible rester dans l’action. Il faut tenter, parfois se tromper, apprendre et recommencer !

 

Pour en savoir plus pour sur Elskan