Nadège Guiraud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les mois, Dauphine Culture met en lumière le parcours, le projet, ou la structure d’ancien.ne.s de notre réseau. En mai, venez rencontrer Nadège Guiraud (FI 1999), Directrice des programmes et des projets à la 27e Région

  • Pourquoi avoir choisi le master Management des Organisations Culturelles ?

Après mon diplôme de Sciences Po Paris (dont la formation ne durait que 3 ans à l’époque), j’ai souhaité m’orienter vers le champ de la culture, et plus particulièrement de l’art contemporain pour lequel j’avais une grande appétence. Le master de Dauphine m’a semblé être une bonne porte d’entrée vers ce secteur.

 

  • Quel a été l’impact de cette formation sur votre parcours professionnel ?

Cette formation a conforté mon choix d’orientation et m’a fourni des bases utiles de gestion et de pilotage de projets, que j’ai pu mettre en pratique très vite, dès mon premier poste au sein de l’agence de production artistique Art Public Contemporain (devenue depuis ARTER). Elle a donc été un précieux complément à ma formation initiale très généraliste et aux acquis de mes nombreux stages.

 

  • Pouvez-vous nous parler du poste que vous occupez actuellement ?

Je suis directrice des programmes de La 27e Région, un laboratoire de transformation publique, constitué en association indépendante, qui cherche à inventer l’action publique dont nous avons besoin pour répondre aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques, et ce au plus près des territoires et des habitant.e.s et citoyen.ne.s. Nous le faisons à travers des programmes de recherche-action, des expérimentations collectives que nous concevons et conduisons principalement avec des collectivités territoriales, mais aussi avec des services de l’État et des établissements publics. Nous y testons des nouveaux services, outils, méthodes et modes d’organisation, pratiques de coopérations entre acteurs. Ces expériences sont documentées en open source et leurs enseignements sont diffusés très largement pour bénéficier à tous les acteurs publics.

 

  • Pourquoi avoir choisi de travailler à la 27e Région et quelles en sont les particularités ?

Après 13 ans dans le champ de la production culturelle, j’avais envie de me rapprocher du politique au sens noble du terme, d’un lien plus direct avec l’action publique. J’aspirais aussi à plus de réflexivité, et La 27e Région s’est révélée un cadre idéal de ce point de vue. C’est un formidable terrain de jeux et d’exploration, où la créativité et le sensible ont toute leur place. Nous y naviguons sans cesse entre le terrain, l’expérience concrète et la prise de recul, la production et le partage de connaissances. Nous réinterrogeons sans cesse nos sujets (par exemple, en ce moment, l’avenir du contrat de ville, la gestion des forêts ou encore les pratiques managériales au sein des administrations) et nos modes d’action, pour être au plus près des défis et des besoins des collectivités. J’apprécie particulièrement le positionnement singulier de l’association, résolument hors du marché, ce qui nous donne une grande liberté de pensée et d’expérimentation.

 

  • Pouvez-vous nous confier 3 compétences incontournables pour exercer votre métier ?

L’organisation, la capacité d’adaptation et la vision stratégique.

Tout ça au service de l’intérêt général, notre cap !