Portraits de diplômés

• Pourquoi avoir choisi le master Management des Organisations Culturelles ?

A l’issue d’une licence en droit, je suis ensuite entré à l’Ecole du Louvre, à ma sortie je me suis questionné sur les débouchés tels que Conservateur ou Commissaire priseur, mais je me suis dit que les métiers de la production pouvaient être assez porteurs. J’avais déjà entendu parlé du Master Management des organisations culturelles par différents professionnels. Il avait un très bon classement.

Mon intérêt pour le numérique est né à l’Ecole du Louvre, j’avais fait un double cursus avec l’Essec et j’avais rencontré un entrepreneur qui faisait un projet sur les médias et un des projets de l’année était de faire des recommandations marketing pour une start-up dans le numérique. La question du numérique m’a toujours intéressé aussi bien web, que jeux vidéos, … En creusant un peu, j’ai vu toute cette filière culturelle évoluer et que la question du numérique se développait dans les institutions.

• Quel a été l’impact de cette formation sur votre parcours professionnel ?

Même si mon métier se développe dans le numérique, il s’agit avant tout d’un métier de production, que ce soit pour la gestion d’un planning, la création d’un budget, ou tout ce qui va relever des droits de la propriété intellectuelle. Ce sont des savoirs que je voulais acquérir et qui me sont utiles tous les jours. Même si c’est un peu différent de ce qu’on faisait au sein de la formation car les cas pratiques étaient plus tournés vers la production de spectacles, d’expositions, mais finalement les mécaniques restent les mêmes. On peut aussi être sur des budgets très importants quand il s’agit de numérique. Ce sont ces savoirs là que je voulais avoir et que j’utilise au quotidien. 

Même s’il ne s’agit pas vraiment de programmation culturelle, les œuvres que je produis s’y apparentent, notamment les dispositifs numériques qui accompagnent ces expositions avec de vraies questions sur la propriété intellectuelle : les outils numériques qui utilisent des films tiers ou des images de tiers. Je fais de l’assistance à Maîtrise d’ouvrage, du conseil et ces savoirs pratiques ce sont des choses que j’ai été amené à intégrer dans mes recommandations ou dans les choses que j’ai mis en place pour les institutions avec lesquelles j’ai travaillé.

• Pouvez-vous nous parler du poste que vous occupez actuellement et quelles en sont les particularités de la structure?

Aujourd’hui, je suis responsable numérique dans l’agence France Muséums qui a été créée en 2007, par un accord intergouvernemental entre la France et les Emirats Arabes Unis pour la création du Louvre Abu Dhabi. Depuis sa création, France Muséums a construit un réseau inégalé des plus grands musées français et d’entreprises spécialisées à travers le monde, dans une logique partenariale pérenne. Depuis l’ouverture du musée émirien en 2017, France Muséums continue d’accompagner le Louvre Abu Dhabi sur quatre grandes missions : la coordination des prêts des musées français pour les galeries permanentes du musée sous la forme de rotations, l’organisation et la production d’expositions temporaires internationales accompagnées de publications scientifiques, la formation des équipes et une large palette de missions de conseil et d’audit dans l’ensemble des domaines relevant de la gestion d’un musée.  

Au sein de la direction études et conseil de France Muséums, j’ai deux casquettes j’accompagne le service du Louvre Abu Dhabi et la direction des expositions chez nous dans la création et la production des dispositifs numériques des expositions et parallèlement, je conseille et accompagne le Louvre Abu Dhabi dans sa stratégie numérique, pas en termes de système d’informations et d’infrastructure, mais plutôt sur sa ligne éditoriale, les nouveaux dispositifs à développer. 

Forte de l’expertise acquise et développée à travers les missions effectuées auprès du Louvre Abu Dhabi, France Muséums diversifie ses activités auprès d’autres clients, porteurs de projets privés et institutionnels. L’agence se positionne comme un acteur clé du renforcement de l’expérience visiteur et de la prise en compte des enjeux environnementaux pour accompagner et guider les musées dans leur mutation. 

• Pourquoi avoir choisi de travailler au sein de France Muséums

Je suis en poste depuis environ 2 ans. C’est un petit monde dans lequel j’évolue, généralement, on m’appelle pour exercer ce genre de missions, c’est une filière encore assez rare où il y a peu d’experts. C’est assez facile de changer de structure. On est vite repéré par des chasseurs de tête. C’est une profession assez porteuse à l’heure actuelle et on n’a pas trop de soucis, quand on arrive à développer une expertise et à développer un réseau, à se faire repérer. 

Ce qui m’a attiré au sein de l’agence, c’est son ouverture vers l’international et son dynamisme. France Muséums et son client principal le Louvre Abu Dhabi sont des institutions très ouvertes à l’innovation accueillant des équipes d’experts internationaux venus de tous horizons. Cela crée une ambiance de travail extrêmement stimulante et une grande variété de missions et de réflexion. Le travail en collaboration avec les musées nationaux est aussi très enrichissant et me donne véritablement l’impression de travailler à la valorisation d’une expertise de la France à l’étranger.

• Pouvez-vous nous confier 3 compétences incontournables pour exercer votre métier ?
• • Sens de l’écoute quand on exerce des fonctions de conseil
  • Curiosité pour rester à la pointe
  • Rigueur et adaptabilité